La garde [KAMAE] 

Définition : Lorsque deux combattants se livrent un assaut de kendō, ils se déplacent face à face, armés de leur  shinai, chacun d'entre eux tentant de conserver la posture qu'il juge la plus favorable, à la fois, pour une attaque ou une défense immédiate. Cela s'appelle combattre « en garde » et comme l'assaut peut durer plusieurs minutes si le combat est âprement disputé, les pratiquants ont tout intérêt à ne pas s'épuiser en restant en garde. On pourrait définir la garde comme l'état où, un combattant armé de son  shinai peut, dans son déplacement, répondre 
immédiatement et efficacement aux changements nécessités par l'attaque ou la défense, et ceci d'une manière économique. Dans le kendo moderne la presque totalité des pratiquants utilise la chudan no kamae, « garde de milieu », appelée également seigan no kamae, « garde qui vise l'œil (de l'adversaire) ». Cette garde représente le meilleur compromis pour « l'attaque et la défense » et pour « agir et résister ».  Le rôle fondamental de la garde Évoluer dans une bonne garde est un élément capital de l'efficacité, c'est ce que doit avoir constamment à l'esprit le pratiquant qui doit rechercher à progresser dans ce domaine fondamental. La garde chudan représente un ensemble coordonné d'actions segmentaires nombreuses et précises qui ne sont pas toutes évidentes mais qui doivent être améliorées. Les progrès en efficacité se feront par paliers, ils seront le résultat d'une 'part, de l’ajustement progressif des actions segmentaires en les corrigeant, une à la fois, au cours des exercices d'application (uchi komi), d'autre part, de la rigueur que s'imposera le pratiquant, durant les assauts, de se déplacer dans cette garde et d'en faire partir ses attaques et défenses. Au cours des assauts, le pratiquant qui ne peut encore se fier à l'efficacité de sa garde devra éviter les solutions de facilité, surtout pour la défense, qui pourraient lui sembler valables1 mais qui se révéleraient, à moyen terme, désastreuses pour ses progrès. 
SOURCE : www.kendo-avignon.com
 

Le rôle fondamental de la garde

Évoluer dans une bonne garde est un élément capital de l'efficacité, c'est ce que doit avoir constamment à l'esprit le pratiquant qui doit rechercher 
à progresser dans ce domaine fondamental. La garde chudan représente un ensemble coordonné d'actions segmentaires nombreuses et précises qui ne sont pas toutes évidentes mais qui doivent être améliorées. Les progrès en efficacité se feront par paliers, ils seront le résultat d'une 'part, de l’ajustement progressif des actions segmentaires en les corrigeant, une à la fois, au cours des exercices d'application (uchi komi), d'autre part, de la rigueur que s'imposera le pratiquant, durant les assauts, de se déplacer dans cette garde et d'en faire partir ses attaques et défenses. Au cours des assauts, le pratiquant qui ne peut encore se fier à l'efficacité de sa garde devra éviter les solutions de facilité, surtout pour la défense, qui pourraient lui sembler valables1 mais qui se révéleraient, à moyen terme, désastreuses pour ses progrès. 
SOURCE : www.kendo-avignon.com

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Comportements néfastes : position systématiques de défense bras repliés, pointe du shinai levée, abus de la position  tsubai zerai, recherche systématique du  tai atari, esquive de la tête ou du tronc préférée à l’esquive du déplacement,  refus du face à face. 


SOURCE : www.blogg.org
 
 
 1- Le regard (Metsuke) :

il est dirigé vers les yeux de son adversaire sans les fixer ,on observe son corps entiérement ,on pénetre son ésprit ,comme si l'on regardait une montagne au loin "enzan no metsuke".

2- Les épaules :

Les bras sont fléchis, les épaules sont détendus , l'ensemble est vérouillé mais non contracté.On dit que l'on doit pouvoir mettre un oeuf sous l'aisselle droite et une feuille de papier sous la gauche.

3- Les mains :

 

La main gauche doit être approximativement à un "poing" de distance de votre corps au niveau du nombril.Elle saisit l'extrémité de la tsuka.Le petit doigt, l'annulaire et le majeur tiennent fermement la tsuka sans crispation tendit que l'index et le pouce sont relaché.

 

La main droite vient se placer sous la tsuba, l'index en contact avec celle ci , le pouce et l'index forme un "V" (on pourait faire tenir un oeuf entre la tsuba et le V formé entre le pouce et l'index).L'action des différents autres doigts est similaire à celle de ceux de la main gauche.

Dans l'ensemble les mains doivent fermement tenir le shinai sans pour autant être contractées.

4- Les pieds :

Les deux pieds sont parallèles à un poing environ de distance, elle correspond à la largeur des hanches. Le pied droit est en avant, le gros orteil du pied gauche est aligné au meme niveau que le talon du pied droit. Le talon gauche est légèrement soulevé mais fermement ancré dans le sol, le poid du corps repose sur les deux pieds.

5- La pointe (Kensen):

La pointe du shinai menace la gorge de l'adversaire, elle garde le centre.

La position des mains 

Nigiri désigne la « saisie » ou la « prise » ou bien encore la « tenue », de la poignée, tsuka, du shinai. L’exécution correcte de ce geste est d'une extrême importance, non seulement pour la qualité et la précision dans les manoeuvres du shinai, mais aussi pour l'efficacité de la menace et dela dissuasion que doit représenter, pour l'adversaire, le kensen dans la  garde chudan.

Le kensen du shinai est maintenu pointé à la hauteur du tsuki dare du casque de l'adversaire par la prise des deux mains sur la poignée du shinai. La main gauche est fermée sur l'extrémité de la tsuka à une distance d'environ un poing de la région du nombril, la main droite tient la poignée près de la tsuba.

 
 






 
 
 
 



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